La France va profiter de la chute de la livre sterling

La chute de la livre sterling pourrait finalement se révéler positive pour la France. En effet, l’affaiblissement de la devise britannique serait en passe de permettre à l’Hexagone de prendre la place de 5e puissance mondiale aux dépens du Royaume-Uni. Ce classement est actuellement dominé par les États-Unis, suivis de la Chine, le Japon et l’Allemagne. Quatrième il y a deux décennies de cela, l’économie française a certes connu une baisse de régime, mais cela n’a pas été aussi conséquent que les dégradations encourues par les Japonais et les Allemands.

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La chute de la livre sterling va profiter à la France

 

France : l’économie respire à nouveau

Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques, la confiance est revenue en France au sein des ménages. Ces derniers ont suivi le pas des entreprises en se montrant relativement optimistes par rapport à leur condition financière. Ils croient également en une amélioration de la situation économique à l’avenir. Le niveau de confiance des ménages n’avait plus été aussi haut depuis 2007. Ainsi, le taux de croissance enregistré au cours du premier trimestre 2017 a été réévalué positivement par l’Insee.

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La confiance est revenue au sein des ménages

L’investissement étranger en France a grimpé de 16 % en 2016

Un bilan de Buisness France a conclu que les investissements étrangers dans l’Hexagone ont augmenté de 16 % en 2016. Les projets d’investissements, qui étaient au nombre de 962 en 2015, sont passés à 1 117 lors de l’année écoulée. Cette progression est la meilleure que la France ait enregistrée depuis 10 ans dans ce secteur.

Quelles sont les principales sources de financement ? En 2016, 17 % des investisseurs étrangers étaient Allemands. C’est la première fois que l’Allemagne a détrôné les États-Unis qui sont venus de l’avant avec 16 % des projets.

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L’investissement étranger en France a grimpé de 16 % en 2016

De ces décisions d’investissements, 569 (51 %) ont généré un total de 11 520 emplois. Si, en somme, 30 108 individus ont obtenu ou conservé leur poste grâce au financement étranger, ce chiffre a néanmoins connu une baisse de 11 % par rapport à 2015. Pour expliquer ce recul, Muriel Pénicaud, la PDG de Business France, a tenu à rappeler que les opérations de rachat d’Actissia et d’Arc International avaient permis de préserver 7000 emplois en 2015.

Dans son rapport, Business France a également indiqué que la logistique et la production étaient prisées par des décideurs étrangers. En effet, ces deux secteurs cumulés se sont taillé la part du lion avec 31 % du capital et 50 % des emplois générés par les investissements externes.

Immobilier : hausse d’investissement en France suite au Brexit ?

Dans le secteur de l’immobilier, on estime que la France serait avantagée en matière d’investissement suite à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. C’est ce que pensent certains experts ! En effet, ils stipulent que les conséquences du Brexit pousseront les investisseurs de Londres à se rendre sur le marché français, causant ainsi une hausse des placements dans l’immobilier. Cependant, nos voisins allemands et irlandais devraient eux aussi bénéficier de ce revirement de situation ! Pensez-vous que la France pourra réellement tirer avantage du Brexit ?

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On pourrait avoir une hausse dans l’investissement immobilier

Crédit logement : les ménages français profitent des taux bas

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Les taux bas profitent aux Français

Les taux du crédit logement ont accusé de nouvelles baisses durant le mois de juin et continuent de profiter aussi bien aux primo-accédants qu’aux anciens emprunteurs. Selon le courtier ACE Crédit, les tarifs descendront de nouveau durant les prochaines semaines. Ces derniers se rapprocheront ainsi un peu plus du crédit à 0 %. En plus des tarifs qui ont atteint des niveaux jamais vus auparavant, les nouvelles dispositions du Prêt à Taux Zéro (PTZ) aident aussi grandement à la réalisation de projets de logement.

Crédit immobilier : nouvelles baisses des taux

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De nouvelles baisses de taux à prévoir

Les taux de crédit immobilier continuent de dégringoler et atteignent de nouveaux paliers. Les souscripteurs disposant des meilleurs dossiers ont pu prétendre à des tarifs de 1,20% sur 20 ans, une première ! La baisse des taux pousse aussi les anciens emprunteurs à renégocier leur crédit logement. 35 % des dossiers soumis actuellement représentent des demandes de renégociation, contre 18 % au début de l’année. Les nouvelles mesures de la Banque Centrale Européenne, ainsi que le Brexit ont un impact direct sur les taux de prêt immobilier.

Sofinscope : une 9e édition portée sur les soldes d’été

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Le budget alloué aux soldes d’été

Pour sa 9e édition, le Sofinscope, baromètre de la consommation, s’est penché sur les soldes d’été. L’enquête, menée auprès de 1 036 personnes, indique que plus d’un Français sur deux profite pleinement des promotions estivales. Le budget moyen des ménages consacré aux soldes se situait à 130 euros. Ce chiffre comporte néanmoins des disparités puisque les foyers plus aisés ont tendance à dépenser plus. Pour 58 % des consommateurs, les vêtements sont privilégiés, tandis que 31 % des sondés profitent de cette période pour acheter de nouvelles chaussures. On note également une augmentation dans l’acquisition d’équipements technologiques ou encore de mobilier.

Taux : le crédit immobilier reste très accessible

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Des taux faibles dans toute la France

Les taux du crédit continuent paisiblement leur baisse et atteignent des barèmes historiques. Un emprunteur peut à ce jour négocier un plan de financement à 1,77 % contre 1,81 % précédemment. La situation profite non seulement aux primo-accédants, mais aussi aux anciens souscripteurs qui peuvent entreprendre la renégociation de leur prêt logement. Ce sont principalement les mesures mises en place par la Banque Centrale Européenne (BCE) et la concurrence entre établissements bancaires qui encouragent cette baisse des taux de crédit immobilier.

Le Crédit Agricole ouvre une nouvelle agence

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Le nouveau concept du Crédit Agricole

Le Crédit Agricole lance un nouveau concept d’agence pour mieux encadrer les souscripteurs. La banque verte vient ainsi d’ouvrir une nouvelle enseigne au sein de la galerie commerciale du Méridien. Cette dernière qui accueille de nombreux visiteurs chaque jour est un lieu propice pour mieux faire connaître l’établissement bancaire et ses services. Cette nouvelle enseigne propose aussi des horaires beaucoup plus larges pour être plus près des ménages français à savoir de 11 heures à 20 heures du mardi au vendredi et 9 heures à 17 heures, les samedis.

Crédits immobiliers : le mauvais côté des taux fixes

Voilà un sujet qui revient sans cesse. Faut-il revenir aux crédits immobiliers à taux variable ? Ces dernières années, le nombre de prêts à taux fixe accordés par les banques françaises a été très important, ce qui fait peser un risque sur leurs bilans. Avec la rude concurrence sur le marché, les établissements bancaires se retrouvent quasi obligés de favoriser les taux fixes, qui sont d’ailleurs très bas actuellement. Les banques prêtent sur le long terme, mais doivent se refinancer en permanence sur le marché monétaire, ce qui fait qu’elles sont en proie à la hausse des taux interbancaires.

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Taux fixes : le revers de la médaille

En cas de remontée subite de ces taux, les banques françaises ne pourraient reporter le coût supplémentaire sur les emprunteurs. Actuellement, nous comptons 873 milliards d’euros de crédits immobiliers aux ménages et 85 % d’entre eux sont à taux fixe. Nos institutions bancaires n’ont donc pas assez de ressources propres pour faire face à des chocs macroéconomiques. C’est ce dont a peur le comité de Bâle qui souhaite d’ailleurs sécuriser davantage le bilan des banques prêtant sur le long terme, à taux fixe.

Une des solutions les plus plausibles serait de revenir aux taux variables. Cela permettrait aux banques de hausser les taux de crédits immobiliers afin de dégager davantage de ressources, mais aussi être en mesure de réagir en cas de hausse des taux de refinancement. Mais les banques françaises ne l’entendent pas de cette oreille, car elles considèrent cette solution impossible actuellement, à cause de la lutte sans merci qu’elles se livrent afin d’attirer le plus de clients possible.